LES IDEES LES MEILLEURES SONT CELLES QUI VOUS REVEILLENT LA NUIT

UN WEDBO IMPERTINENT - LIBRE - TOUS AZIMUTS - SANS COMPLEXES ET ANTI-CONFORMISTE

Restos pourris, notables ripoux, licenciements abusifs, tarifs scandaleux, horreurs médicales, escroqueries, coucheries, Lyon Papotins accueille tous vos témoignages ou infos sourcées, vérifiables et non-diffamatoires, à la condition que cela reste des spécialités lyonnaises...

Lyon Papotins est également ouvert à tous vos commentaires, critiques, reproches, mais aussi compliments, gratifications et flatteries.

Les parutions auront lieu chaque semaine à partir du vendredi, pour une bonne lecture du week-end.

NOTE DE LA WEB MAÎTRESSE

UN PEU TROP SAGE...pour le moment, Lyon Papotins s'encanaillera au fil des infos et des potins ou pas potins...

SEMAINE DU 2 au 9 DECEMBRE 2011




vendredi 2 décembre 2011

LE CÔTE SOMBRE DES LUMIERES (suivi des conditions de circulation avec plan)


Une semaine avant… Pour ne pas se laisser –complètement- aveugler par les lumières du 8 décembre, qui coïncide avec la fête de l'Immaculée Conception, voici quelques chiffres :

Une fête financée à 50/50 par la Ville de Lyon et des partenaires privés et institutionnels, réunis en un Club des Partenaires, créé en 2002 par EDF –ben voyons-, récemment condamnée, soit dit en passant, à 1,5 millions d’euros  d’amende pour  « piratage informatique sur l’ordinateur d’un dirigeant de Greenpeace, et le MAT’ELECTRIQUE.
Depuis 2009, le Club s’est agrandi, et compte entre 50 et 60 adhérents.
Le budget de la Direction Evénements et Animation consacré à la Fête des Lumières s’élève, pour l’édition 2011, à environ 2 millions d’euros –votre argent, Messieurs Dames Les Contribuables, vous pouvez être fiers de votre participation-, avec un devoir de recette de 700 000 euros.
L’opération est ouverte à trois types de mécénats :
-       mécénat en numéraire (48%), participation qui s’ajoute au devoir de recette de la Ville de Lyon
-       mécénat de compétence (17%), fournitures en matériel, services, mise à disposition de matériel
-       mécénat en nature (27%), soutien à la programmation officielle de la Fête





Les Lumières d'antan...
Au fil des ans, la Fête des Lumières gagne en touristes mais perd en authenticité. A tel point que, au bout du compte, il finira par y avoir, durant ces quelques jours à ne pas sortir un agoraphobe dehors, plus d’étrangers que de Lyonnais !
Où est passé le bon vieux temps de ces élégants photophores alignés en rangs silencieux, toute une armée visible aux fenêtres des particuliers ? De ces populaires lumignons qui suffisaient à illuminer une façade entière ? Oh, il sont toujours là, bien sûr, seulement moins nombreux et étouffés par les grandes illuminations. Trop de lumière tue la lumière. La vraie, celle qui vient de l’intérieur… Au profit du spectacle, du spectaculaire, de la grandiloquence, des sponsors et des professionnels du tourisme.
Position peut-être un peu rétrograde, et alors ? J’assume. Oui, je regrette de voir la tradition noyée par un événement qui s’en éloigne, qui n’a plus rien à voir avec l’origine de cette fête. Désormais, la Vierge de Fourvière a les yeux lasers.
La fête aurait une tout autre dimension, -peut-être moins spectaculaire, quoique- si chaque Lyonnais, chaque particulier, se rejoignait, porteur d’un lumignon, en une immense procession, une grande marche collective à travers la ville. Fermez les yeux et imaginez un peu… Des milliers de lucioles dans les rues –et les normes incendie, me rétorquerez-vous ? Mais y en avait-il, au Moyen-Âge ? Nous ne sommes plus au Moyen-Âge ! Dommage, pour certaines choses ils étaient bien plus avancés qu’on ne le pense-, des milliers de petites lumières donc, qui danseraient au rythme de la foule. Tout le monde participerait activement, irait de son propre éclairage et ne serait pas simplement un spectateur ovin et passif. Faites des lumières !

Vous avez encore une semaine pour y réfléchir, vous organiser, vous résigner à la contemplation… ou fuir !
Pour ma part, je n’y couperai pas cette année, la personne chère  à mon cœur n’ayant jamais assisté à ce phénomène autant lumineux que de masse. Alors, ça vaut bien un sacrifice !
 

Infos pratiques sur ce bordel organisé :

Le centre-ville entièrement fermé à
la circulation
La Presqu’île et le Vieux-Lyon seront
entièrement fermés à la circulation les 8,
9, 10 et 11 décembre de 17h30 et à 1h00
(plan détaillé ci-contre).



Accès piéton régulé autour de la
place des Terreaux.
Du 8 au 11 décembre, de 18h00 à 1h00,
l’accès à la place des Terreaux se fait
par la Rue Edouard Herriot et la sortie
par les rues côté Saône.

CES PARIAS DES TROTTOIRS…



Cela fait bientôt une décennie que Lyon, comme Paris, a choisi la méthode répressive dans la chasse aux maîtres de chiens inciviques –les maîtres, pas les chiens- en renforçant les brigades municipales, après avoir tenté d’en appeler au civisme. Très bien. Or, il semblerait que là encore, il y ait des aberrations qui frisent le ridicule.
La répression et les sanctions n’ont de sens qu’à condition de donner aux citoyens –en l’occurrence aux propriétaires canins- tous les moyens pour appliquer un civisme de mise. Alors, quid des « crottoirs » -les espaces à caca se font si rares qu’il faut parcourir des kilomètres avant d’en trouver un-, quid des distributeurs de sacs ? Trop de vandalisme, dit-on… C’est sûr, s’il y en a qui poussent le vice à vandaliser des distributeurs de sacs à caca, où va-t-on ? Mais pour les « crottoirs » ? Jusqu’à présent, on n’a jamais surpris quelqu’un en train de vandaliser un de ces espaces canins en allant y chier, non ? Si ?
En attendant, les prétextes face à cette lacune se succèdent malgré tout, aussi fallacieux les uns que les autres et les PV pleuvent sur le dos des pauvres maîtres dont certains, de bonne foi, se débattent avec l’incontinence de leur toutou, comme le montre ce témoignage poignant d’une résidente de la Croix-Rousse qui risque même la prison à vie ! Âmes sensibles s’abstenir !

Il leur pisse à l’arrêt
« Un dimanche matin, -musique d’ambiance- dans les rues brumeuses –important pour la suite, qu’elles soient brumeuses…- de la Croix-Rousse, je me promène avec mon petit chien Théo –en fait, un vieux bâtard, mais peu importe- d’un âge canonique, il aurait eu 19 ans en novembre –requiem de Mozart-.
Mon petit titi –tiens, je croyais que c’était un chien- marchait derrière moi, à petits pas, les pattes et le dos perclus d’arthrose canine. Soudain, une voix me héla et, du brouillard croix-roussien, surgirent deux « charmantes » dames emmitouflées dans leur blouson qui portait l’inscription –bien visible malgré le brouillard- « Brigade Canine ». Ca vous pose une femme ! Fortes de leur autorité, elles m’enjoignent de m’arrêter. Je me liquéfie sur place –après le titi- .
« Madame, votre chien a fait pipi sur le trottoir, c’est formellement interdit ! Veuillez remplir ce formulaire, s’il vous plaît » : nom, prénom, adresse, profession, nom et adresse de mes parents –décédés- et une grande case d’explication sur le pourquoi du comment mon chien a pu ainsi s’abandonner sur le trottoir. Je m’exécute, tremblante.
Quelques mois passent, mon titi trépasse et, voilà que je reçois il y a quelques jours un courrier à l’en-tête du Ministère de la Justice : « Ordonnance pénale  infraction de première classe contraire au décret sur l’hygiène et la santé publique ».
J’ai donc été jugée par le tribunal local de police avec une condamnation pénale d’un montant de 92 euros ! 70 euros pour l’infraction, 22 euros pour les frais de procédure. Si je paie dans les 15 jours une réduction de 20%  me sera gracieusement accordée, mais si je porte réclamation, ma peine sera suspendue et mon « Affaire » sera rejugée ultérieurement avec obligation de se présenter au tribunal avec un avocat si je le souhaite! –il y a intérêt à en choisir un bon pour avoir une chance d’échapper à la réclusion à perpète !-.
Il faut savoir que l’infraction est laissée à la libre appréciation du juge et qu’il n’existe aucune amende forfaitaire. Le montant est fixé à la taille –et au poids, sans doute- de l’étron ou bien au litre de pisse ».
Et là, se pose aux maîtres une grande question existentielle, lorsqu’ils échappent à la crise cardiaque :
« Pour les crottes, je veux bien, on peut les ramasser, mais le pipi ??? »
La morale de cette histoire dont La Fontaine aurait certainement été friand, est qu’il faut éviter de se munir de liquidités sur la voie publique, promener son chien avec un seau et une pelle, bien nettoyer sa merde, toujours avoir des sacs sur soi, sinon, prendre un bon avocat.

Un conseil aux agents de la Brigade Canine : évitez de surgir du brouillard sous peine de provoquer un arrêt cardiaque au maître et au chien délictueux, à moins d’avoir l’intention de faire un remake de Gorilles dans la Brume.
En derniers recours, Lyon Papotins propose les solutions suivantes, en images :

VENTE AUX EN CHAIRS CHEZ RBC LYON


Le 15 décembre prochain, dès 20h00, chez RBC Mobilier, vous pourrez faire l’acquisition de la chaise de vos rêves ou de vos cauchemars, selon… à l’occasion d’une vente aux enchères exceptionnelle des 30 créations uniques –c’est bien ça le pire- faisant écho à la Biennale d’Art Contemporain de Lyon, au profit de l’association l’Enfant Bleu.
Ces 30 pièces uniques Série 7 d’Arne Jacobsen, authentiques icônes du mauvais goût –elles ont tout à fait leur place dans Lyon Papotins-, exposées depuis le 15 septembre chez RBC Mobilier, ont été customisées par trente artistes de la Biennale –pas étonnant-, mais aussi des Galeries Georges Verney-Carron et Olivier Houg.

Des créations très chair…
Pour chacune des pièces, la mise à prix est de 350 euros, quant à la mise à mort, on ne sait pas encore…


Quelques mots sur l’Enfant Bleu :

Une association loi 1901, créée à Paris en 1985 avec le soutien de l’abbé Pierre et parrainée ou plutôt marrainée pour les puristes, par Marraine Jobert, pardon, Marlène. Son objectif, l’aide aux enfants maltraités dont près de 100 000 sont signalés chaque année, mais aussi aux adultes maltraités dans leur enfance.
L’antenne lyonnaise de l’Enfant Bleu a été créée il y a 16 ans, détient le même statut que l’association-mère parisienne, mais a une totale autonomie financière.

EXPOSITIONS LYON/EXHIBITIONS


BRANN RENAUD
Le samedi 10 décembre 2011 à partir de 16h00
En présence de l'artiste, et avec l'amicale complicité de Pat ANDREA, qui présentera, à cette occasion, deux dessins inédits, comme un clin d'oeil du maître à l'élève.
DU 07/12/11 AU 04/02/12




 Ce samedi 3 décembre 2011, à la Galerie Henri Chartier, 35 rue René Leynaud, Lyon 1, vernissage à la galerie de 15h à 22h
pour l'inauguration de l'exposition 40 artistes 40 œuvres 1 prix unique - 500 €

 
 











mercredi 30 novembre 2011

LES LYONNAIS ET LA BOUFFE

LA BOUFFE, à Lyon est une véritable religion dont les temples sont les restaurants qui se succèdent le long des rues, fleurissent chaque mois dans les quartiers. Les Lyonnais sont réputés pour faire travailler leurs papilles gustactives à partir du jeudi soir.
On peut étendre cette observation à tous les Français, me direz-vous, peut-être, il n'en reste pas moins que les Lyonnais entretiennent un rapport jaloux, affectif avec LEUR gastronomie. A croire qu'ils en sont encore au stade anal... Jusqu'à proclamer leur ville "capitale de la gastronomie" ! Statut sans doute légitimé, du moins le voient-ils ainsi, par la présence et le rayonnement de Paul Bocuse. Après tout, celui qu'on nomme "le pape de la gastronomie" (française, cette fois), n'est-il pas lyonnais ?
Les Lyonnais se vautrent volontiers dans la bouffe comme un sus scrofa domesticus dans sa bauge. Et à la seule évocation de sa cuisine, la capitale des Gaules a la sienne bien volumineuse. Un vrai priapisme !
Pourtant, eux, si pinailleurs quant à leur tradition culinaire, réussissent quand même à se faire rouler dans la farine par des concepts douteux ou des Chefs qui en mettent davantage plein la vue que plein l'assiette.

Méfiez-vous des apparences...
Ainsi, le nouveau Têtedoie, dit "restaurus gastronomicus", entièrement construit sur le fabuleux site de l'Antiquaille, dans les saintes hauteurs de Lyon, un bloc de béton couleur ardoise, bêêêêê vitréééééés, une déco intérieure qui en jette autant qu'elle a coûté deux yeux à son investisseur... On se dit qu'on va en avoir pour son argent. Surtout que le Chef de cuisine est un jeune talent prometteur, Jérome Jaegle. Eh bien, peut-être n'était-ce pas son jour, peut-être était-il tout simplement en week-end, laissant les manettes à son second... Résultat : 500 euros pour 4 personnes à midi, apéritif et vins compris, mais rien dans l'assiette... Rien, dans le sens où la cuisine n'était...rien. Aucun souvenir gustatif, aucune mémoire papillaire de ce qui aurait dû être un moment gastronomique.
Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
En fait, les authentiques bon restaurants à Lyon ne sont pas légion, malgré les apparences... Ils se compteraient presque sur les doigts des deux mains. On parle ici des gastro, bien sûr. Après, il est toujours possible de se faire plaisir dans un restaurant exotique ou un bouchon... Quoique... Parlons-en des bouchons lyonnais... Encore une espèce en voie de disparition ! Car ceux dont la rue Mercière est émaillée, non Mercière ! Sinon, comme ça, à vue de nez, j'en vois un, La Meunière, 11 rue Neuve. Après y avoir déjeuné LA quenelle -pas encore celle de Chez Abel (aux Remparts d'Ainay), mais pas loin derrière-, le boudin aux pommes, le poulet au vinaigre, le tablier de sapeur sauce gribiche, le gratin d'andouillette ou encore la queue de boeuf mijotée aux tomates et échalotes, vous pouvez vous targuer d'avoir festoyé dans un authentique bouchon lyonnais. Comme il n'y en a presque plus.

Et qui le croirait ? Comme on peut également le voir à Lyon, avec l'Ourson qui boit et le 14 février (attention, pour les réservations du week-end, s'y prendre quinze jours à l'avance) les meilleurs défenseurs de la gastronomie française restent encore les Japonais ! C'est le monde à l'envers !
Et dire que la gastronomie française a tout récemment été inscrite au Patrimoine Immatériel de l'Humanité... Immatériel est bien le mot...oui...

Quelques bonnes adresses : celles que vous vous ferez par vous-même, faut quand même pas vous mâcher le travail et pis quoi, encore !

DU VECU GASTRONOMIQUE

Suite à l'article LES LYONNAIS ET LA BOUFFE qui a tendance à provoquer des réactions en chaîne, preuve qu'il appuie là où ça peut faire mal, un Lyonnais, Bernard, a souhaité faire part à Lyon Papotins de sa petite mésaventure gastronomique -qu'il a également commenté sur Lyon resto. com- dans ce même restaurant évoqué dans l'article. Je précise que le témoignage m'est envoyé par mail, mais il peut être sujet à quelques remaniements sans en changer le fond, bien sûr.

Tête de noeud...


" Quand l'accueil, le sourire, la convivialité sont totalement absents "


Eh bien, dans ce cas-là, on n'y retourne pas !
Si le cadre et l'assiette sont plutôt très bien, véritablement l'accueil (sauf pour les 2 demoiselles à l'entrée) est nul.
Celui qui prend les commandes a un souci réel d'efficacité, mais aucun mot sympa, aucun sourire, peu d'explication, il faut répondre vite, aucune convivialité.
A la soupe populaire, les bénévoles servent les repas avec le sourire et un mot gentil pour chacun.
 
Chez Têtedoie, rien de tout cela..."

Bernard a également testé pour vous les brasseries Bocuse. Son avis : 

Les brasseries Bocuse : un avis "décalé" ou "démodé" ou "ringard"

Pour moi toutes les brasseries Bocuse sont intéressantes à plusieurs titres, bien qu'on y retrouve souvent les mêmes plats.

Mais elles sont bien différentes au niveau ambiance et service, chacun peut trouver ce dont il a envie.

Mon avis un peu rétro c'est de donner ma faveur au "Nord" ! Oui, parmi toutes ces brasseries, il est un peu boudé comme "rétro".

Les autres brasseries sont plus dans le coup pour les hommes d'affaires, pour le m'as-tu vu, etc

Mais pour la qualité des plats (cf le foie de veau à la lyonnaise !!!), mais surtout pour la classe des"personnes" (traduit) du restaurant avec leur "tenue tablier classe" (traduis) , la gentillesse et le sourire de tous, la qualité du service+++, le calme et l'intimité.

Bravo au Nord !

(Bon je suis chti... mais je ne suis pas chauvin)
Au moins, ça a le mérite d'être clair, merci Bernard ! 






MICHEL NEYRET, LA MOUCHE AMERE

MICHEL NEYRET, LA MOUCHE AMERE
photo Stéphane Guiochon - archives Le Progrès

MICHEL NEYRET, le commissaire lyonnais déchu, adepte des belles voitures et des lieux people, mèche dans les yeux et Rolex au poignet, compte, parmi tant d’autres collègues indignés, un champion, un ardent défenseur et non des moindres, puisqu’il s’agit du héros positif d’un film dont le remake américain est à venir, Les Liens du sang, mettant en scène Guillaume Canet et François Cluzet dans la peau de Bruno et Michel Papet, deux frères de sang, l’un flic et l’autre indécrottable truand… Une histoire vraie, comme il y en a tant qui, dans la réalité ne se termine cette fois heureusement pas comme au cinéma.

En revanche, celle de Michel Neyret qui se retrouve à l’ombre mais pas vraiment dans l’ombre, suscite bien des polémiques et des articles dans la presse. Des inexactitudes aussi qui ont tendance à énerver ses supporters et en particulier Bruno Papet, oui, je vous dis qu’il existe pour de bon ! lui-même ancien flic de terrain admis, après avoir passé avec succès le concours externe d’Inspecteur de Police, à la seule place à la PJ de Lyon, en 1975, dans ce qu’on appelait à l’époque le Groupe de Répression du Banditisme devenu la BRB, Brigade de Répression du Banditisme. Son parcours l’a amené à participer, toujours en 1975, à l’enquête sur l’assassinat du Juge Renaud.

Solidarité, admiration ou tout simplement amour de la justice, qu’est-ce qui, des trois –ou peut-être les trois ensemble- motive Bruno Papet dans son soutien inconditionnel au Commissaire lyonnais ?


Mais quelle mouche les pique ?

Quand on sait que l’une des hypothèses étymologiques du terme « flic » est son origine germanique, du mot allemand « fliege », qui veut dire « mouche », on peut se demander si Michel Neyret, un Robin aux abois dont le personnage est incarné par Patrick Catalifo au grand écran dans le film d'Olivier Marchal, Les Lyonnais -sortie dans les salles prévue le 30 novembre- , ne serait pas une mouche à…écraser.



QUAND PAPET DEFEND NEYRET

QUAND PAPET DEFEND NEYRET
Bruno Papet au centre, en noir, entouré de ses collègues de la PJ, dont Marcel Aillot (blouson rouge et moustache à droite) l'un des piliers de la PJ de 1970 à 2000 et juste derrière lui, Bernard Trenque, ancien Directeur de la PJ de Lyon avec lequel Bruno Papet avait travaillé entre 1970 et 1980.

INTERVIEW EXCLUSIVE DE BRUNO PAPET POUR LYON PAPOTINS

LP : Bruno Papet, dans quelle mesure connaissez-vous Michel Neyret et depuis combien de temps ?


Bruno Papet : En 1986, j'avais 42 ans, j'ai demandé mon affectation à la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) commandée par Michel Neyret. Je connaissais ce Commissaire de Police puisque GRB et BRI travaillaient souvent en commun sur leurs affaires importantes. J'étais attiré par ce service "prestigieux" et je connaissais les qualités professionnelles de son chef. J'ai travaillé sous sa direction jusqu'en 1992, soit six années, obtenant par la suite une affectation à l'Institut National de la Formation de la Police à Clermont-Ferrand, où j'ai appris à former les formateurs des écoles de police. J'ai atteint le grade d'inspecteur divisionnaire, appelé depuis "Commandant de police".
A la BRI, Michel Neyret venait sur le terrain avec nous, longues enquêtes, planques, filatures, arrestations, nuits et week-ends, prises de décision délicates mettant parfois en cause notre intégrité physique. Un vrai chef, intelligent, courageux, toujours à la besogne. Nous avons arrêté ensemble (en général des équipes de 6/7 policiers) des braqueurs "en flag", ayant pris des otages, etc.



LP : Selon vous, Michel Neyret a-t-il la personnalité sulfureuse et le patrimoine qu'on lui prête ?


Bruno Papet : Personnalité sulfureuse ? Patrimoine ? Quézaco ? Pour l'instant son patrimoine est celui que nous connaissons, rien de particulier... Ce qui est avancé par les médias alimentés par les accusateurs qui ne respectent pas la présomption d'innocence reste à prouver ! Attendons que la justice se prononce...


LP : Toujours selon vous, y a-t-il une volonté politique à peine cachée de mettre un terme à sa carrière ?


Bruno Papet : Difficile à dire pour l'instant. Il est évident qu'on veut démolir Michel Neyret. C'est d'ailleurs presque fait en le jetant dans ce cul de basse fosse, en le laissant moisir jusque là sans l'auditionner. C'est manifestement pour lui briser le moral que le juge d'instruction ne fait pas dans la dentelle...

Ce qui ressort de l'action contre Michel Neyret, c'est qu'il y a une manifeste volonté de le détruire. Cette façon de sortir du chapeau des éléments de l'enquête pour les livrer en pâture aux médias, éléments restant à prouver, mais aussi des allégations étonnantes qui n'ont ni queue ni tête, par exemple ces "fiches" qui auraient été sorties pour être vendues aux voyous ! Complètement idiot ! D'abord, un chef de service a le droit de consulter ces fiches, c'est son boulot, mais elles ne contiennent que des enseignements d'identité et n'apporteraient rien d'intéressant aux voyous qui ne risqueraient pas de les "acheter" 50 000 € ! Foutaises ! Autres foutaises, ces tentatives de rapprochement en parlant de photos à présenter à Marseille, pour laisser entendre qu'il y aurait un lien entre Michel Neyret et d'éventuels ripoux marseillais... lequel aurait été mêlé à des affaires d'assassinat, couvrant des voyous... Mais où va-t-on ? Si certains éléments proviennent peut-être, comme avancé par les journaux, du dossier d'instruction, l'histoire des photos marseillaises, des fiches vendues 50000 €, des rapprochements avec des règlements de compte entre voyous, pures inventions malveillantes. On peut même parler de diffamation.

Encore un élément curieux : on annonce dans les journaux, toujours de même source, qu'un haut fonctionnaire des douanes serait éventuellement sinon complice, au moins mêlé à "l'affaire Neyret". Et on s'aperçoit que c'est après que ce fonctionnaire des douanes aurait été entendu dans la procédure (à vérifier car tout cela n'est pas très clairement relaté), donc manoeuvre incohérente quand on connaît le cheminement des procédures...
Pour conclure sur ce sujet : Pourquoi cet acharnement ? A qui cela profite-t-il ? On peut penser qu'au moins un autre service de police, la PP (Police Parisienne), n'aurait pas du tout apprécié le comportement de Michel Neyret dans des enquêtes où ils auraient oeuvré indépendamment, Michel Neyret interférant malencontreusement. Des hauts fonctionnaires devenus rivaux et cherchant, peut-être pour se "dédouaner" eux-mêmes à reporter la responsabilité sur lui ? Ce ne sont que des suppositions plausibles...
Le service des douanes ? Gêné par Michel Neyret qui aurait peut-être travaillé en double sur une autre affaire de stup?

Quelles sont les vrais raisons de la "destruction" de Michel Neyret ? A quel moment a-t-il gêné ? A-t-on voulu montrer aux policiers de province que les seuls chefs sont à Paris ? Pourquoi a-t-on délibérément, et cela est très important, a-t-on choisi d'enquêter longuement sur ce haut fonctionnaire qui a rendu tant de services à la société et aux victimes ? N'oublions pas qu'il était à Lyon à la tête de hautes responsabilités, étant amené à prendre des décisions parfois délicates au cours de ses missions. S'il était véritablement un "ripou", ses chefs ont pris un risque monumental pour les affaires en cours en le laissant en activité pendant de longs mois d'enquête sur lui à la tête du service de PJ lyonnais. Lui laisser ainsi "la bride sur le cou" démontrerait en fait qu'il n'y avait pas grand risque, donc qu'il n'était pas aussi coupable qu'on le déclare publiquement aujourd'hui !

On pourrait même penser qu'on "l'encourageait" dans le mauvais sens en souhaitant qu'il commette de vraies infractions...

Non, je pense sincèrement que Michel Neyret a gêné plus ou moins gravement et que la décision de le détruire a été prise en haut lieu, passant outre la qualité du personnage qui a réussi autant de "belles affaires" judiciaires, aidant ainsi à la promotion de ses responsables... qui le "descendent" maintenant...
L'ancien Directeur de Police, Monsieur Bernard Trenque, un homme honnête, m'a fait récemment cette déclaration : « Michel Neyret est actuellement dans la position du boxeur sur le ring, avec les yeux bandés et les mains ficelées dans le dos... Il ne peut se défendre pour l'instant… »

LP : La Police Judiciaire lyonnaise est-elle visée et pourquoi, d'après vous ?


Bruno Papet : Je ne pense pas que la PJ lyonnaise ait été particulièrement visée car en fait, toute la police nationale en prend un coup ! Les fonctionnaires qui ont été mis en examen, certains suspendus, sont des "victimes collatérales". Action logique des accusateurs pour étayer leur procédure et tenter, du même coup, de découvrir (en vain) d'autres éléments. Là encore, nous pouvons nous interroger sur la méthode... et le manque de respect des hommes...



LP : Le personnage de Neyret, qui a directement inspiré Olivier Marchal dans son film Les Lyonnais, dont la sortie est prévue le 30 novembre prochain, vous fait-il en un sens, rêver ou bien gardez-vous une certaine lucidité sur sa face cachée ?


Comme la plupart d'entre nous, Michel Neyret est avant tout un guerrier, un aventurier, doublé d'un chef. Particularités, il est vrai, partagées avec de nombreux voyous... Mais attention, je rajoute aussitôt qu'il y a des différences notables avec ces voyous qui ne pensent qu'à "s'en mettre plein les fouilles " ! Lisez l'essai de mon dernier ouvrage "La Marginale" édité par les Traboules, page 141, où je donne un avis précis sur le sujet, avis repris par le haut magistrat qui a préfacé l'ouvrage.

Le policier aventurier a des convictions, son désir est d'aider la société, de défendre les victimes, il refuse de nuire aux braves gens. Il souhaite aller au bout de l'affaire qu'il traite afin de livrer les voyous à la justice avec un dossier solide, étayé, avec un joli ruban bien ficelé.
Quant au rêve, aucun flic ne m'a jamais fait rêver, pas plus d'ailleurs qu'aucun voyou, fut-il appelé Mesrine ou Mandrin.

Par contre, j'ai beaucoup de respect, parfois un peu d'admiration, pour des hommes tels que Michel Neyret, j'en ai connu plusieurs en Police Judiciaire, par exemple Monsieur Sanguy et bien d'autres.

Je ne pourrai jamais admirer un voyou qui vit du revenu de ceux qui bossent. Par contre, j'admire et respecte celui qui se lève tôt, qui marne, qui crée avec ses mains et sa tête... qui n'a pas peur de mettre les mains dans le cambouis, voire la merde.

La face cachée de Michel Neyret ? S'il en a une, et bien j'ai la même ! Et je n'en ai pas honte !


Merci à Bruno Papet, également auteur de Les Liens du Sang, Flammarion et coauteur avec son frère Michel de Deux Frères-Flic & Truand, Flammarion ainsi que de Le Sang de la Colère, Editions Des Traboules, de s'être aussi aimablement prêté à l'interrogatoire de Lyon Papotins en donnant ses réponses mais aussi ses questions sur un sujet loin d'être un sujet de salon de thé.

SI VOUS N'AVEZ RIEN D'AUTRE A VOUS METTRE SOUS LA DENT...

SI VOUS N'AVEZ RIEN D'AUTRE A VOUS METTRE SOUS LA DENT...

PALEOMONSTERS EXPO et INDOOR AVENTURE AU DOUBLE-MIXTE DE LYON-VILLEURBANNE DU 18 au 31 DECEMBRE 2011

UNE EXPO MONSTRE mais trop brève de 2500 m2 pour remonter aux origines de la Vie... Soit sept années de travail pour le plus grand rassemblement de squelettes d'animaux préhistoriques au monde.

Rien que pour vos fêtes
Petits et grands se glisseront, quelques heures, dans la peau d'Indiana Jones dans un décor de Préhistoire où sont scénarisés les 25 prédateurs les plus effrayants, dinosaures connus, ongulés carnivores, autruches, cochons...
Ne soyez pas surpris de vous retrouver nez-à-nez avec le Titanoboa, serpent géant de 13 m de long dont l'existence remonte à quelques 60 millions d'années. On se sent tout à coup plus jeune ! Et surtout, on se dit que vraiment, dinosaures et espèce humaine n'auraient pas pu coexister... La nature est bien faite, quand même !
Aux côtés du reptile, deux pièces rarissimes venues d'Egypte pour leur première exhibition à Paléomonsters, un squelette de reptile marin géant et la carcasse d'une monstrueuse baleine carnivore préhistorique.Rien à voir avec celle qui a avalé Pinocchio et Gepetto !
Tout cela agrémenté d'activités inédites dédiées aux plus jeunes : initiation à la patine, atelier de fouilles et de découverte d'anciens ossements, miam !

Tarifs enfant : 5€ et adulte : 9€
Tarifs réduites : groupes, CE, familles nombreuses
Infos sur le http://www.paleomonsters.com/

UNE TRADITION QUI DECOIFFE !

UNE TRADITION QUI DECOIFFE !
VOUS êtes une femme, vous avez 25 ans et vous n'êtes pas encore mariée ? Ca arrive plus souvent qu'on ne le pense et même aux meilleures... En plus, c'est aujourd'hui l'occasion d'arborer une coiffe de rêve !
La tradition -actuelle-, bien faite, veut même qu'on vous réserve un chippendale ou un strip-teaseur le temps d'une soirée (une bonne adresse lyonnaise : http://www.les-soirees-catherinettes.com) ! Non, moi, franchement, je vous envie !
Mais sachez malgré tout que dans l'Histoire, une femme a souffert pour que vous puissiez vous éclater et faire la coquette avec votre chapeau complètement débile sur la tête.

Un devoir de mémoire
Légende ou pas, au 4ème siècle, Sainte Catherine d'Alexandrie, patronne des jeunes filles, puis des modistes et des couturières qui ont lancé cette fête dans les années 30 pour pouvoir exhiber leurs créations, a été suppliciée sur la roue pour avoir refusé de renier sa foi chrétienne devant Maxence, l'empereur romain qui lui proposait le mariage. Elle serait morte décapitée, après avoir été sauvée par un ange.
Quant à vous, par solidarité pour la Sainte, tachez de garder sur les épaules la tête qui supporte votre ridicule chapeau !
Par ailleurs, à partir du Moyen-Âge, Sainte-Catherine fut vénérée par des consoeuries de jeunes filles, dont la plus âgée se devait de coiffer sa statue.
Malgré toute cette dévotion, la Sainte restait de marbre...

Si vous n'avez rien de mieux à faire, il existe même sur www.lyonresto.com/restaurant-lyon/catherinettes/restaurant-lyon-catherinettes.htm, une carte des restaurants Catherinettes à Lyon. Vous n'aurez que l'embarras du choix !
Sinon, allez vous marier vite fait à Las Vegas !

Quelques idées de chapeaux (mais attention au plagiat, ça peut valoir cher...)

Quelques idées de chapeaux (mais attention au plagiat, ça peut valoir cher...)

UNE DECOMPOSITION FLORALE...

Une Catherinette papillonnante

DU RAT FIFI DANS LES RUES DE LYON, MAIS PAS QUE...

DU RAT FIFI DANS LES RUES DE LYON, MAIS PAS QUE...
Qui d'entre vous n'a pas aperçu à la lueur d'un réverbère et au détour d'une rue ou bien dans votre cour en train de se taper la cloche sur vos poubelles, quand ce n'est pas carrément dans votre cave, un de ces repoussants rongeurs autrefois porteurs de la peste ?
Eh bien dites-vous que, comme d'autres villes, Lyon est le repaire favori du rat urbain qui inspire la littérature et son anagramme l'art urbain (voir http://blogs.furman.edu/frenchlanguagehouse/2011/01/24/blek-le-rat). Et que, si vous le surprenez dans les lieux les plus improbables, les cuisines de vos restaurants préférés n'en sont pas exemptes...

Des rats, il y en a partout et vous en croisez même tous les jours sans le savoir, dans votre immeuble, à votre travail...
Alors pour dédramatiser, voici quelques conseils culinaires par ces temps de crise, ça peut être utile. Les bouchers vont faire la tronche, mais après tout, chacun sa merde !

Pour rester dans les spécialités lyonnaises :

Salade de museau (de rat) ou salade lyonnaise

Ingrédients :
  • 2 tranches de museau de rat
  • 2 gros cornichons
  • 1 petit oignon frais
  • 45ml d'huile d'olive
  • 25ml de vinaigre de vin
  • 20g de persil frais haché
  • Sel et Poivre du Moulin

Recette :

1. Découpez les tranches de museau de rat en petits morceaux. Pelez et hachez finement le petit oignon frais puis découpez les gros cornichons en rondelles.

2. Préparez la sauce vinaigrette : Dans un bol, mélangez l'huile d'olive avec le vinaigre de vin puis salez et poivrez selon votre convenance. Mélangez bien à l'aide d'une cuillère en bois.

3. Dans un saladier, mélangez les petits morceaux de museau de rat avec l'oignon haché puis incorporez les cornichons. Mélangez à nouveau.

4. Répartissez la salade de museau, toujours de rat, dans 2 assiettes individuelles puis dégustez bien frais. Il est possible de remplacer le rat par du porc, mais les sensations gustatives ne seront pas les mêmes.


Le Pied de rat :

Ingrédients :

4 pieds de rat fendus en deux

1 litre de bon vin rouge pour la marinade

2 oignons hachés

3 gousses d'ail écrasées

1 bouquet garni

3 clous de girofle

2 carottes coupées en rondelles

50 g de farine

12 pommes de terre pelées

Recette :

Tremper les pieds de rat fendus dans la marinade froide pendant une nuit.

Les égoutter, les faire revenir, faire une petite liaison à la farine et verser la marinade.

Cuire en cocotte lentement pendant deux heures ou en autocuiseur pendant 50 minutes.
10 minutes avant la fin, ajouter les pommes de terre coupées en deux.
Accompagner le repas du même vin que celui de la marinade.
Il est là encore possible de prendre du cochon à la place du rat. A vos risques et périls.

Tête de rat sauce Gribiche

Ingrédients :
800 g de tête de rat en morceaux désossés - jus de citron - farine - 1 bouquet garni - 1 oignon- clous de girofle - 1/2 bouquet de persil - sel
poivre . pour la sauce : - 1 oeuf - 1 bouquet de cerfeuil
persil
estragon
5 dl d'huile d'olive ou de tournesol - 2 c à soupe de vinaigre -
1 c à soupe de câpres - sel
poivre

Recette :

Mettre les morceaux de tête de rat dans un faitout.
Les recouvrir d'eau froide et porter à ébullition pendant 10 mn en écumant très souvent.
Les égoutter et les rafraîchir sous le robinet.

Préparer un blanc :
délayer de la farine dans de l'eau froide (1 cuillerée à soupe par litre) ;
ajouter le sel et le jus de citron (1 cuillerée à soupe de l'un et de l'autre par litre) et porter à ébullition.
Y mettre les morceaux de tête de rat avec un bouquet garni et un oignon piqué d'un clou de girofle.
Cuire à petit frémissement pendant 1h30 à 2h.

En cas de pénurie de rat, il est conseillé de prendre du veau pour cette recette, à moins qu'il y ait d'autres candidats...

...COMME PAR EXEMPLE

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OU...

OU...

MAIS AUSSI...

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ET

ET

SANS OUBLIER...

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